En contrepartie, le comte donne aux moines de Chambly (dépendance de Saint-Martin) divers biens et droits. Tout d’abord des revenus, à savoir :
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Une rente fixe (huit muids de froment et trois d’avoine) prélevée sur la dîme (impôt ecclésiastique, souvent détenu par les seigneurs laïcs) qu’il tient à Boran-sur-Oise
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Tout ce qu’il possède en champart (redevance à part de fruits du par les exploitants au seigneur de la terre) et en dîme à Chambly.
En second lieu, le comte leur donne des terres :
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Un arpent de terre où les moines établiront leur grange, enrichi de cinq jugères de terre (ancienne unité de surface agraire, mesure la superficie des champs à l’époque romaine) attenantes et cinq autres jugères à « Maupertuis »
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Toute la couture (grande pièce de terre) qu’il possède dans le Val de Chambly. Le comte exempte l’arpent donné de son droit de voirie, mais pas les autres terres.
L’acte est curieusement imprécis sur la localisation de l’arpent de terre où les moines de Chambly établiront leur « grange », c’est-à-dire un centre d’exploitation agricole.