La seconde moitié du mois de septembre 1870 est marquée par l’arrivée des Prussiens à L’Isle-Adam et la destruction de tout le matériel de communication accessible de la ville, le 16 septembre. Toutefois, le reste des appareils télégraphiques est épargné car se trouvant dans la commune de Parmain séparée de L’Isle-Adam par l’Oise, l’armée française ayant détruit le pont de Cabouillet reliant les deux rives.
Durant plusieurs jours, notamment les 23 et 26 septembre, l’armée prussienne est prise en embuscade par des citoyens français résistants convertis en francs-tireurs suite à l’appel du gouvernement impérial à résister à l’envahisseur.

La carte postale illustre la tentative de négociation : un groupe de fantassins prussiens mené par un officier et un officier supérieur à cheval avancent sur la partie restante du pont de Cabouillet le mardi 27 septembre vers midi. Ils sont accompagnés par des otages capturés durant la précédente bataille, dont Félix Toureau, maire de L’Isle-Adam, son ami Monsieur Maillard, Monsieur Viger un propriétaire local et l’abbé Grimot mentionnés sur la carte postale. Deux francs-tireurs placés derrière la barricade sur la rive de Parmain font feu, abattant les officiers et mettant les soldats en fuite. Aucun otage n’est blessé lors de cette embuscade.

150 ans après les conséquences de la guerre de 1870 dans le Val-d'Oise

Naviguer vers...