Après-guerre, les élus s’inquiètent de « l'hémorragie démographique qui ruine l'Ile-de-France ». Et de décrire le « spectacle d'un autre âge » qu’offrent les villages en zones rurales : pas d'égout, pas d'assainissement, des routes mal entretenues, des mairies-écoles désolantes, des bâtiments à l'abandon. « Ainsi le désert français commence-t-il à trente ou quarante kilomètres de Notre-Dame » concluent-ils, faisant référence à l’ouvrage de J.- F. Gravier, « Paris et le désert français » (1947).

Rapport sur le plan d'aménagement de la région parisienne. Conseil général, session extraordinaire, mars 1957.

« Les petites exploitations ont disparu après-guerre parce que ça n'avait pas évolué. Les enfants sont partis travailler sur Paris ou dans la vallée de la Seine. Un car venait les ramasser. Quant aux ouvriers agricoles, ils sont partis à cause de la modernisation de l'agriculture, la disparition du cheval ! » Agriculteur, 80 ans, Vexin. Témoignage recueilli par l’ARPE en 1997.

Le Val-d'Oise et le Grand Paris : Une histoire partagée

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