Notice descriptive
E-DEPOT 15 - Archives communales déposées de Bréançon (1608-1974) 1608-1974
- Archives communales déposées de Bréançon (1608-1974)
Auteurs : | Dates extrêmes: : 1608-1974 |
Type d'instrument de recherche : Répertoire numérique détaillé | Importance matérielle : 4,76 ml (304 articles) |
Date de publication : 2014, révisé en 2024 | Index : Bréançon (Val-d'Oise, France), |
Cotes extrêmes : E-DEPOT 15 |
Nom du producteur
Bréançon (Val-d'Oise)Présentation du producteur
Situation géographique
Bréançon est une commune rurale du Vexin français située à environ 45 kilomètres au nord ouest de Paris. Elle est limitrophe des communes de Haravilliers, Theuville, Grisy-les-Plâtres, Cormeilles-en-Vexin, Frémécourt, Marines et Le Heaulme. Elle a comporté un nombre variable de hameaux et d'écarts au cours des siècles : au XIXe siècle, à côté du bourg, les recensements de population distinguaient le Crenot, le Val, le Rosnel, le Fay et la Laire.Population
Au 1er janvier 2020, Bréançon comptait 381 habitants (population légale millésimée 2017 de l'Insee), appelés Bréançonnais et Bréançonnaises.Etymologie
L’origine du nom de la commune est associée au terme « bragance » qui désigne la forteresse. Par la suite, le nom évolue vers Briançon puis Briençon.Agriculture, commerce, artisanat
Comme beaucoup de communes voisines, Bréançon est un village essentiellement agricole. La carrière du Caillouet est une des seules activités industrielles répertoriées. Les recensements de population au XIXe siècle montrent une présence majoritaire des cultivateurs et des journaliers, ainsi que de nombreux charretiers. Des "marchands de vaches", des vachers et des bergers y figurent également, ce qui laisse deviner une activité d'élevage bovin et ovin assez importante. Par ailleurs on note dans la première moitié du XIXe siècle une proportion non négligeable d'enfants placés en nourrices. Toutefois l'exode rural touche fortement la commune à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et se poursuit durant la première moitié du XXe siècle. En 1936, seul un "commerçant" est répertorié, sans plus de détail, ainsi qu'une couturière et un maçon.Monuments et mobilier remarquables
Eglise Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien. - Classée au titre des Monuments historiques en 1980, elle présente des éléments d'architecture datant des XIIe- XIIIe siècles pour les plus anciens, et du XIXe siècle pour les plus récents. L'édifice aurait été dévasté durant la guerre de Cent ans et restauré avant d'être à nouveau consacré en 1508. A la fin du XVIIIe siècle, la façade occidentale fut refaite, puis l'église et le clocher subirent une restauration importante à la fin du XIXe siècle. Plusieurs de ses objets mobiliers sont classés au titre d'objet : une Vierge à l’enfant dite Marguerite du XIVe siècle (classée en 1905), ainsi qu'un tabernacle en bois peint et doré du XVIIe siècle et un tableau de l’Assomption du XVIIe siècle peint par la princesse Palatine, perdu vers 1937-1940. On trouve également une cloche du XVIe siècle (1908), deux statues de Saint-Crépin et Saint-Crépinien du XIVe siècle (1960), un chapiteau servant de socle du XIIe siècle, actuellement conservé à la mairie (1960), les fonts baptismaux du XVIe siècle (1980), un devant d'autel en bois peint et un chasublier en bois du XVIIIe siècle (1988).
Le château. - Situés en face de l'église, les bâtiments ayant abrité les Carmélites de Pontoise devinrent la ferme seigneuriale de la famile de Gouy d'Arsy au XVIIIe siècle. Elle fut vendue comme bien national à la Révolution française. Un colombier y subistait encore en 1830. Vers 1860, la quasi totalité des bâtiment fut rasée et reconstruite par la propriétaire, Mme Goulet Auron, dont les initiales G.A figurent sur le porche d'entrée (prêtant à confusion avec Gouy d'Arsy). Le "manoir de Bréançon" accueille actuellement une activité de gîte et chambres d'hôtes.
Les fermes. - Plusieurs exploitations agricoles héritières de fermes seigneuriales subistent encore aujourd'hui et conservent encore des éléments architecturaux anciens (granges, portes charretières, colombiers...) : la ferme de la Laire, la ferme d'En-bas (ou de la Motte), la ferme des Carmélites, la ferme du prieuré Saint-Nicolas et l'ancien prieuré Saint-Nicolas. Propriétés privées.
La fontaine Saint-Léger. - Située le long du chemin de la Fontaine, elle passait au XIXe siècle pour être très ancienne. On attribuait à ses eaux le don de guérir les maux des yeux.
Ancienne de gare de Bréançon. - Elle est aujourd'hui située sur un chemin de randonnée.Modalités d'entrée
Les archives anciennes de la commune ont été déposées aux Archives départementales du Val-d'Oise en 1986. L'atlas napoléonien de 1831 a été déposé en 1995 et intégré à l'ensemble initial. Un complément a enfin été effectué en 2020.
Contenu
Le fonds des archives communales de Bréançon permet de retracer la vie sociale et administrative de la commune, pour le XIXe et le début du XXe siècle, notamment à partir des registres de délibérations du conseil municipal de 1792 à 1968 (sous-série 1D), des documents cadastraux (série G) et comptables (série L), sans oublier les registres paroissiaux et d'état civil à partir de 1701 (série E). Un important ensemble de dossiers individuels reflète le fonctionnement de l’administration communale dans les années 1940-1950 (cote E-DEPOT 15 3D2).
On y trouve également des archives seigneuriales des XVIIe et XVIIIe siècles : deux terriers et de quelques extraits concernant les seigneuries du Rosnel et de Bréançon sont conservés et classés en série II.
Ce fonds comprend des séries plus ou moins lacunaires. Ainsi, les dossiers consacrés à l'agriculture (sous-série 3 F) ne permettent pas d’envisager une étude précise de la culture céréalière, unique pratique agricole du début du XXe siècle dans la commune. Si les documents relatifs à l'administration militaire et aux deux guerres mondiales sont présents, ce n'est pas le cas de ce qui concerne le recrutement militaire (série H). Les informations liées aux édifices communaux (série M) concernent principalement les restaurations de l’église, du presbytère et de l’école. Enfin si les principaux thèmes intéressant l'assistance aux personnes et la prévoyance sont abordés, le manque de continuité chronologique ne permet pas de réaliser une étude approfondie (sous-série 5Q).
Parmi les ensembles les plus complets, on peut signaler celui consacré aux travaux publics et à la voirie (sous-série 1 O), qui permet d’étudier assez précisément l’organisation géographique de la commune et la voirie du bourg et des hameaux du Rosnel, du Val et du Fay. Dans le cadre de la modernisation du début du XXe siècle, elle reflète aussi les difficultés pour faire aboutir des projets en matière de distribution d’eau potable.
Enfin, plusieurs actes notariés du début du XIXe siècle sont conservés dans la série S.Mode de classement
Le classement de ce fonds a été effectué conformément au cadre de classement des archives communales de 1926.
Modalités d'accès
Délai de communicabilité réglementaire : conformément à l’article L213-2 du Code du patrimoine.
Restrictions d’accès liées à l’état matériel des documents : conformément au règlement de la salle de lecture en vigueur.
Modalités de reproduction
Conformément au règlement de la salle de lecture en vigueur.
Sources complémentaires de même provenance
Les archives communales postérieures à 1945 restent consultables en mairie.
Bibliographie
AUBERT, Jean. La grande histoire du Val-d’Oise : toutes les communes de Ableiges à Wy-dit-Joli-Village. Pontoise : Edijac, 1987. [ADVO BIB 8/2631].
GILLES, José. Le Rosnel, hameau de Bréançon. Entre prieuré et ferme seigneuriale, Les cahiers de la SHGBE (01/11/2019 ) n° 79/80, p.78-99. [ADVO, REV 72]
LEFEVRE, Louis. Osny-sur-Viosne : essai historique d'après les archives de la seigneurie - Les Nicolaï, seigneurs d'Osny, Mémoires de la société historique de Pontoise (1943), n° 50, p.41-55 [ADVO, REV 18]
MENARD, Jacques. Cimetière médiéval et moderne, église de Bréançon, Annales archéologiques du nord-ouest de la France. Enghien-les-Bains : Centre culturel François Villon, p. 24-32, 1986 [ADVO BIB PER338/1986].
WAGNER, Claude. Le chemin de fer Valmondois-Marines, 1886-1949, Vivre en Val-d'Oise (1/11/1994) n° ,28, p.42-49. [ADVO, REV 161]