Bien que le fonds soit peu volumineux, les comptes et recettes tenus de manière complémentaire par les administrateurs et la directrice permettent de suivre le quotidien de l'établissement pendant tout le XVIIIe siècle et le début du XIXe au moment de sa transformation en hospice et bureau de bienfaisance : la gestion foncières des terres et de leurs revenus ; le mobilier ; les dépenses pour l'entretien des malades (frais de bouche, d'éclairage, de chauffage, de linge, de médication, ...), l'entretien des bâtiments et les recettes des propriétés, le personnel et leurs gages (directrice, chapelain, chirurgien, servantes,...), l'instruction des élèves (salaire du maître d'école,...), le secours aux pauvres,... Ils comportent aussi des listes nominatives des malades, avec les motifs d'hospitalisation, et des pauvres secourus.