L'étude notariale de Franconville, anciennement Franconville-la-Garenne, remonte au moins en 1518, mais les mauvaise conditions de conservation, les aléas des guerres de religion, la négligence...
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L'étude notariale de Franconville, anciennement Franconville-la-Garenne, remonte au moins en 1518, mais les mauvaise conditions de conservation, les aléas des guerres de religion, la négligence même, ont provoqué la disparition de nombreuses minutes du XVIe siècle.
Sous l'Ancien régime, Franconville est rattaché à la baronnie puis au duché-pairie de Montmorency, devenu Enghien entre 1689 et 1832. Judiciairement parlant, le village est inclus dans la prévôté de Paris Hors-les-murs, mais dépend aussi de la justice seigneuriale de Montmorency-Enghien relevant des princes de Bourbon-Condé. C'est pourquoi certains tabellions de Franconville portent le titre de " tabellion de la prévôté de Franconville ", voire du " bailliage de Franconville ", étant entendu qu'il ne s'agit pas d'un bailliage royal. Par ailleurs, certains tabellions officient aussi au XVIIe siècle pour les seigneurs de Franconville, comme Nicolas Leclerc ou Louis Giffard de la Pierre.Les premiers officiers publics de Franconville sont des tabellions, parfois pourvus d'autres charges, comme greffier ou juré au bailliage ou prévôté de Franconville. L'étude est unique, desservie simultanément par un ou deux tabellions, voire plus. Certaines familles sont présentes sur plusieurs générations, mais pas forcément en filiation directe : les Galleran (1518-1740), de même que les Gentil (1606-1740) et les Guérin (1633-1695). Ce n'est qu'à la moitié du XVIIe siècle que l'étude de Franconville commence à connaître une relative stabilité avec un seul tabellion en exercice (Mathurin Thévenin à partir de 1741).
Alors que la Révolution française supprime nombre d'offices, Franconville voit se maintenir le sien, preuve de l'importance de la ville dans cette partie de la vallée de Montmorency et des besoins de la population. Franconville est en effet traversée par la route de Rouen à Paris, puis desservie au XIXe siècle par le chemin de fer reliant Paris à Pontoise, ce qui contribue à l'augmentation de sa population et à la circulation des biens et des personnes. Les villages voisins, Taverny, Le Plessis-Bouchard, Ermont, Sannois, Cormeilles-en-Parisis et Montigny-lès-Cormeilles, sont traditionnellement peuplés de cultivateurs, de vignerons, de bourgeois et de commerçants, auxquels il faut ajouter des fonctionnaires et des employés en nombre croissant depuis la fin du XIXe siècle.
Actuellement, l'étude notariale est dirigée par Gérard et Bernard Lavedan et Pascaline Lavedan-Chaunu.