Situation géographique
Bréançon est une commune rurale du Vexin français située à environ 45 kilomètres au nord ouest de Paris. Elle est limitrophe des communes de Haravilliers, Theuville, Grisy-les-Plâtres, Cormeilles-en-Vexin, Frémécourt, Marines et Le Heaulme. Elle a comporté un nombre variable de hameaux et d'écarts au cours des siècles : au XIXe siècle, à côté du bourg, les recensements de population distinguaient le Crenot, le Val, le Rosnel, le Fay et la Laire.
Population
Au 1er janvier 2020, Bréançon comptait 381 habitants (population légale millésimée 2017 de l'Insee), appelés Bréançonnais et Bréançonnaises.
Etymologie
L’origine du nom de la commune est associée au terme « bragance » qui désigne la forteresse. Par la suite, le nom évolue vers Briançon puis Briençon.
Agriculture, commerce, artisanat
Comme beaucoup de communes voisines, Bréançon est un village essentiellement agricole. La carrière du Caillouet est une des seules activités industrielles répertoriées. Les recensements de population au XIXe siècle montrent une présence majoritaire des cultivateurs et des journaliers, ainsi que de nombreux charretiers. Des "marchands de vaches", des vachers et des bergers y figurent également, ce qui laisse deviner une activité d'élevage bovin et ovin assez importante. Par ailleurs on note dans la première moitié du XIXe siècle une proportion non négligeable d'enfants placés en nourrices. Toutefois l'exode rural touche fortement la commune à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et se poursuit durant la première moitié du XXe siècle. En 1936, seul un "commerçant" est répertorié, sans plus de détail, ainsi qu'une couturière et un maçon.
Monuments et mobilier remarquables
Eglise Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien. - Classée au titre des Monuments historiques en 1980, elle présente des éléments d'architecture datant des XIIe- XIIIe siècles pour les plus anciens, et du XIXe siècle pour les plus récents. L'édifice aurait été dévasté durant la guerre de Cent ans et restauré avant d'être à nouveau consacré en 1508. A la fin du XVIIIe siècle, la façade occidentale fut refaite, puis l'église et le clocher subirent une restauration importante à la fin du XIXe siècle. Plusieurs de ses objets mobiliers sont classés au titre d'objet : une Vierge à l’enfant dite Marguerite du XIVe siècle (classée en 1905), ainsi qu'un tabernacle en bois peint et doré du XVIIe siècle et un tableau de l’Assomption du XVIIe siècle peint par la princesse Palatine, perdu vers 1937-1940. On trouve également une cloche du XVIe siècle (1908), deux statues de Saint-Crépin et Saint-Crépinien du XIVe siècle (1960), un chapiteau servant de socle du XIIe siècle, actuellement conservé à la mairie (1960), les fonts baptismaux du XVIe siècle (1980), un devant d'autel en bois peint et un chasublier en bois du XVIIIe siècle (1988).
Le château. - Situés en face de l'église, les bâtiments ayant abrité les Carmélites de Pontoise devinrent la ferme seigneuriale de la famile de Gouy d'Arsy au XVIIIe siècle. Elle fut vendue comme bien national à la Révolution française. Un colombier y subistait encore en 1830. Vers 1860, la quasi totalité des bâtiment fut rasée et reconstruite par la propriétaire, Mme Goulet Auron, dont les initiales G.A figurent sur le porche d'entrée (prêtant à confusion avec Gouy d'Arsy). Le "manoir de Bréançon" accueille actuellement une activité de gîte et chambres d'hôtes.
Les fermes. - Plusieurs exploitations agricoles héritières de fermes seigneuriales subistent encore aujourd'hui et conservent encore des éléments architecturaux anciens (granges, portes charretières, colombiers...) : la ferme de la Laire, la ferme d'En-bas (ou de la Motte), la ferme des Carmélites, la ferme du prieuré Saint-Nicolas et l'ancien prieuré Saint-Nicolas. Propriétés privées.
La fontaine Saint-Léger. - Située le long du chemin de la Fontaine, elle passait au XIXe siècle pour être très ancienne. On attribuait à ses eaux le don de guérir les maux des yeux.
Ancienne de gare de Bréançon. - Elle est aujourd'hui située sur un chemin de randonnée.