Montreuil-sur-Epte, qui s'étend sur 715 hectares, est une commune rurale du Vexin français située dans la vallée de l'Epte, à la limite du Vexin normand. Ce village appartient au canton de...
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Montreuil-sur-Epte, qui s'étend sur 715 hectares, est une commune rurale du Vexin français située dans la vallée de l'Epte, à la limite du Vexin normand. Ce village appartient au canton de Magny-en-Vexin et à l'arrondissement de Pontoise. Deux hameaux y sont rattachés : Ansicourt et Copierres. Les habitants de la commune s'appellent les Montreuillois et leur nombre s'élève à 443 (données légales au 1er janvier 2009).
Provenant du latin monasteriolum, Montreuil, appelé aujourd'hui Montreuil-sur-Epte, s'est autrefois écrit Monstreville qui signifie le domaine du monastère. Cette étymologie indiquerait la présence de moines à partir du Ve siècle mais, aujourd'hui, il ne reste aucune trace de monastère.
Un site archéologique atteste la présence de silex taillés et de traces d'habitations datant de l'époque préhistorique. François-Arsène Foucard (1858-1942), journalier dans la commune et passionné par la préhistoire, a constitué une collection d'outils de silex conservée en mairie. L'allée couverte située au-dessus de Copierres est le seul édifice laissé par l'homme préhistorique. Un camp établi au Mont Terrible et le passage de la chaussée Jules César atteste d'une présence humaine à l'époque gallo-romaine. Au cours de ses recherches, François-Arsène Foucard a trouvé quelques pièces de monnaie dont une à l'effigie de l'empereur Claude II. En 1926, des sarcophages mérovingiens brisés auraient été découverts en bordure du cimetière actuel.
Du fait de sa situation géographique aux portes de la Normandie, le village de Montreuil-sur-Epte a subi de nombreuses incursions au temps des luttes franco-normandes et a été ravagé à plusieurs reprises. Au Moyen-Âge, le hameau de Copierres est une importante seigneurie et est plus peuplé que l'actuel bourg de Montreuil-sur-Epte. La famille de Trie y a érigé un château dans lequel les habitants trouvent refuge durant la guerre de Cent Ans. Cette guerre détruit en partie l'église Saint-Denis qui sera reconstruite autour du chœur. Au XIXe siècle, le comte de Boury construit une grande demeure bourgeoise à l'emplacement de cet édifice abandonné. Désormais, une exploitation agricole occupe l'ensemble du domaine.
D'ailleurs, du point de vue économique, l'activité agricole occupe une grande partie du territoire de la commune et est principalement orientée vers la culture céréalière et l'élevage. Le domaine forestier est vaste mais majoritairement privé. Au cours du XIXe siècle, l'activité industrielle s'est développée momentanément avec l'exploitation d'une carrière à Copierres, une saboterie et l'installation d'une fabrique de chaises.
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