Le Groupement d’études et de recherches archéologiques du Val d’Oise (GERAVO) est une association fondée en 1967 par un groupe d’archéologues à l’occasion de la fouille de la carrière de la société MAFA à Mours. M. Schaaff, alors adjoint à la culture de la ville de Parmain, en était le président jusqu’à sa mort dans les années 1980, période à laquelle l’association a rapidement périclité.

L’un des buts de l’association était le recensement des richesses archéologiques au nord de la basse vallée de l’Oise mais, très rapidement, son champ de prospection s’est élargi à d’autres zones du Val-d’Oise et même à l’Oise. Le GERAVO avait comme archéologues bénévoles, entres autres : J.-L. Brûlé, R. Caillot et Ch. Mariette. Ils constituaient autant de producteurs d’archives que de collections dont était initialement constitué le fonds d’archives. Trois principaux chantiers émergent de ce fonds : le Fossé, essentiellement protohistorique, de la carrière MAFA à Mours, le polissoir de la forêt du Lay à Nesles-la-Vallée et le cimetière mérovingien de Parmain. On trouve également d’autres chantiers comme ceux du « Pilon » à Nerville-la-Forêt, une sépulture mérovingienne à Jouy-le-Moutier ou les polissoirs de Bouffémont et d’Ezanville.

Lors de la dissolution de l’association aucune initiative n’a été prise immédiatement pour la sauvegarde des archives.

Il faut attendre 2003-2004 pour qu’à la demande de Patrice Rodriguez, chef du Service départemental d’archéologie du Val d’Oise (SDAVO), les archives de l’association soient collectées auprès des différents anciens membres. Les mauvaises conditions de conservation et les dommages liés à l’eau, ont entraîné au fil du temps bon nombre de destructions,  ce qui a réduit considérablement le volume du fonds et abimé certains documents. De même les différents déménagements et récupérations de dossiers ont contribué à un mélange des archives puis à un assemblage, par collection, des archives du fonds GERAVO. Un premier travail de récolement entreprit par Bertille Danion, documentaliste au SDAVO, a permis d’avoir une idée précise des différentes composantes de ce fonds. Par la suite, le classement a confirmé et mis en évidence les lacunes du fonds. Enfin un certain nombre de pièces ne peuvent pas être rattachées à des dossiers maîtres.

Don du 26 juin 2018, à l’instigation de Patrice Rodriguez, chef du Service départemental d’archéologie du Val d’Oise, dépositaire des archives du GERAVO.

Cet instrument de recherche répertorie les archives produites par les différents archéologues de l’association dans le cadre de leurs fouilles dans le Val d’Oise. Une partie du fonds concerne le volet administratif de l’association tandis, une autre la prospection et les chantiers de fouilles.

Les dossiers relatifs aux fouilles se composent de rapports, de carnets de notes, de correspondance et de documents graphiques (plans de masse, de coupe, relevés de terrains ou d’objets sur papier millimétré, dessins représentant les vestiges retrouvés,…). Certains de ces documents sont de grands formats. Les travaux du GERAVO sont illustrés par une grande quantité de diapositives, de négatifs et de photographies. Deux  dossiers regroupent, par commune, les découvertes fortuites et les résultats de prospection, permettant d’avoir une 

image assez précise de l’étendue des recherches du GERAVO. Enfin un dossier rassemble, par commune, des articles de presse relatifs aux découvertes archéologiques, apportant un complément d’information sur les activités de l’association et son rayonnement.

Il est à noter que chaque membre bénévole de l’association, archéologue ou non, a produit sa documentation ce qui, au moment du classement, a posé la question de la conservation ou non des documents en double. Le choix a été fait de procéder à un classement par lieu de fouille, abolissant de facto les « collections » initialement constituées par tel ou tel archéologue. Pour éviter une superposition des dossiers, les documents en double ont donc été éliminés. Il convient donc désormais de considérer le fonds du GERAVO non plus comme un assemblage de « collections », de provenances diverses, mais bien comme un fonds homogène et dont les différents producteurs sont les composants d’une seule entité.

Fonds fermé.

Archives privées non soumises à autorisation.

La reproduction et la diffusion de photographies sont autorisées conformément aux dispositions du Code du patrimoine.

Archives départementales du Val-d'Oise

61 J. - Fonds Mitard (communication soumise à autorisation)

1251 W, 2025 W, 2476 W. - Service départemental d’archéologie du Val-d’Oise.

Bulletin archéologique du Vexin français [REV 8]